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Jean-Louis Hunault intervient lors de la "session nationale Sécurité et Justice"

PUBLIÉ LE 21 JANVIER 2014

Jean-Louis Hunault, Président du SIMV, est intervenu lors de la 25e « session nationale Sécurité et Justice» organisée par l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) pour présenter les enjeux du secteur de la santé animale et de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires.

Cette session nationale a pour principal objectif de dispenser une culture de sécurité et de justice à travers l’identification et l’analyse des risques et d’y apporter des réponses pour y faire face. Cette session nationale s’adresse à une centaine d’auditeurs issus de catégories socio-professionnelles diversifiées des secteurs public, privé et libéral exerçant ou appelés à exercer des responsabilités élevées en matière de sécurité privée ou publique et de justice ou devant être sensibilisés aux enjeux en ces matières.

Lors d’une table ronde organisée le 15 janvier 2013, « Comment l’Etat mobilise les acteurs du dispositif de lutte contre les maladies animales », Jean-Louis Hunault a exposé l’efficacité du Réseau Français pour la Santé Animale (RFSA) dans la gestion de crises sanitaires en définissant les priorités de recherche, notamment en matière de diagnostic et d’épidémiologie d’une maladie. Un exemple majeur est la crise de la fièvre catarrhale ovine (FCO). L’industrie a mis au point et produit pour le marché français plus de 120 000 000 doses de vaccins contre la fièvre catarrhale ovine. De plus de 32000 foyers déclarés en 2008, cette mobilisation de la filière a conduit à moins de 90 foyers en 2009, 1 foyer en 2010. En 2012, la France a été déclarée indemne de FCO.

Aux interrogations des participants sur la sécurité des produits alimentaires, Jean-Louis Hunault pointe le fait que des limites maximales de résidus sont autorisées pour chaque principe actif utilisé chez l’animal destiné à être consommé. Preuve en est que les plans de surveillance et de contrôle de la contamination des denrées animales, menés par le Ministère de l’Agriculture attestent de denrées très saines. En effet, en 2012, sur les 200 000 analyses effectuées pour la production animale, le taux de conformité des plans règlementaires varie de 98.9% à 100%.

Aux questionnements sur la sécurité environnementale, Jean-Louis Hunault a mis en avant qu’au-delà du fait que l’autorisation de mise sur le marché (AMM) est accordée sur la base de l’évaluation du bénéfice/risque d’un médicament, un chapitre conséquent est également dédié à l’Ecotoxicité.

Enfin, la prise en compte de la santé publique par les industriels du médicament et réactif vétérinaires se concrétise aujourd’hui par l’engagement du SIMV dans le plan EcoAntibio et dans la recherche de nouvelles molécules. Les médicaments dédiés à la prévention doivent être favorisés, telle la vaccination, afin de prévenir l’apparition de maladies chez l’animal qui peuvent avoir des conséquences chez l’homme. Ce séminaire a permis de mettre en évidence la nécessaire coordination de l’ensemble des acteurs du secteur de la santé animale (administration, vétérinaires, éleveurs et industriels) engagés dans la lutte contre les maladies animales pour permettre de mieux en maitriser les risques.