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Médicament vétérinaire et qualité du lait

PUBLIÉ LE 22 AOÛT 2022

Associés à des mesures adaptées de prévention des infections, les médicaments vétérinaires contribuent à la bonne santé mammaire des Ruminants laitiers et à la production d’un lait de qualité. A ce titre, la prévention et le traitement des mammites permettent de répondre efficacement aux principaux enjeux actuels de la Filière laitière permettant aussi d’assurer un revenu correct à l’éleveur et la pérennité des exploitations.

La prévention des infections mammaires et leur traitement efficace participent au bien-être général des animaux.

Les industriels de la santé animale travaillent à offrir des solutions thérapeutiques et préventives adaptées aux besoins évolutifs du terrain. Pour la prévention et le traitement des mammites, ils développent des antibiotiques à spectre adapté à la sensibilité des différents germes mammaires responsables des infections ; ces solutions spécifiques et ciblées permettent de limiter la quantité d’antibiotiques prescrite ainsi que le risque de développement d’antibiorésistance, ce qui va dans le sens de la réduction des « intrants » réclamée par les consommateurs.

Pour lutter contre les infections en période sèche (période de non-lactation avant le vêlage), des obturateurs de trayon (à base de bismuth, sans antibiotique) ont été mis sur le marché, permettant la mise en œuvre du tarissement sélectif. Seules les femelles laitières infectées au moment du tarissement seront soignées ; un obturateur de trayon pourra être associé si un risque élevé de nouvelle infection existe au moment du vêlage, en lien avec des conditions hygiéniques suboptimales. Les femelles saines pourront recevoir seulement un obturateur de trayon.

 Cette stratégie sélective mise en place au tarissement permet de réduire les traitements d’antibiotiques ; elle répond à la demande des consommateurs d’un changement de conduite d’élevage. Mais également aux préconisations du Règlement européen 2019/6 sur le médicament vétérinaire applicable depuis janvier 2022 en France, qui vise l’interdiction des antibiotiques à titre préventif.

Quand elles sont en bonne santé, les vaches sont capables d’exprimer pleinement leur potentiel, ce qui concourt à réduire les émissions de gaz à effet de serre rapportées au litre de lait produit. La limitation des périodes improductives ainsi qu’une moindre mortalité sont également de nature à réduire l’empreinte carbone du lait produit.